Culture.

PArce qu’on ne peut pas s’émanciper sans aile !


L’olympisme à la question

 

A la veille d’accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques, Marianna Kontos architecte et doctorante nous rappelle que les JOP ne constituent pas seulement la plus grande compétition sportive mondiale, mais également pour chaque ville et pays hôte un outil de marketing territorial. En écho, Sylvie Larue, professeure d’EPS et syndicaliste montre en quoi le sport est culture et insiste sur des valeurs (émulation, coopération) qui fondent le sport, y compris dans les contradictions qui s’y développent.

Membre du collectif « Non aux JO de Paris », Frédéric Viale développe une critique sans concession de cette sorte de « foire commerciale » inaccessible aux habitant·e·s. « Jeux, sports et matchs… entre aliénation et émancipation » Makan Rafatdjou partage lui aussi une critique radicale du sport actuel.

Quelles alternatives sont possibles ? interroge Sam Berrandou ancien sportif de haut niveau et DTN. Insistant sur les dimensions de coopération, de renforcement des installations existantes et de durabilité locale.

Les J.O d’hiver de 2030 viendraient occuper les Alpes françaises. Jean-Paul Leroux habitant engagé relève l’absurdité écologique de ce projet aussi néfaste pour le climat que pour la montagne.

En conclusion Patrick Vassallo présente deux solides articles de Droits & Libertés et de la revue Esprit qui examinent les représentations portées par l’olympisme et élargissent le spectre de notre questionnement.

Bien des éléments pour un débat ouvert dont Cerises la coopérative accueillera sur son site réactions et compléments.

Photo
Jeux d’Helsinki, 1952, Herbert Schade, Alain Mimoun, Emil Zátopek lors de la finale du 5000m

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