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J’ai mal à mon hôpital (public)

Il est urgent de réagir contre toutes les attaques dont sont victimes nos services publics.

S’attaquer aux services publics c’est s’attaquer à une certaine idée de la vie en société : Solidarité, partage…

Le choix des personnes qui sont censées nous représenter est important. Les taux d’abstention abyssaux constatés lors des dernieres élections, qu’elles soient locales ou nationales montre que le découragement est certainement pour partie responsable de ce désintérêt. Ainsi, certains se retrouvent à exercer des mandats en étant légitimés par un vote, résultat d’une expression tronquée de la population. Trop souvent, nous retrouvons les mêmes profils: des décideurs obnubilés par le profit, peu démocrates au fond et privilégiant une vision capitaliste de la société.

La notion même de “résistance” se trouve ensevelie sous d’autres considérations qu’on nous rabâche à longueur de temps: la réussite personnelle, la nécessité du profit… L’équilibre de la vie semble passer par l’équilibre des comptes.

La santé n’échappe pas à cette règle. Bien peu de politiques s’opposent au démantèlement de l’hôpital public. Enfin, peu dans notre secteur. Et c’est là que je rebondis sur les quelques lignes écrites plus haut. Il est devenu impératif d’élire des personnes progressistes pour tenter de stopper et d’inverser cette fâcheuse tendance du “tout fric”. Des élu.e.s qui pensent intérêt général avant l’intérêt particulier, des élu.e.s pour qui le capitalisme et le libéralisme ne sont pas les seules voies, des élu.e.s qui agissent avec un coeur et un cerveau pas encore transformés en tiroirs caisses.

L’ autre matin, sous la pluie, accompagné d’une poignée de personnes, le sentiment d’impuissance s’est vite dissipé face à l’incurie des quelques “responsables” croisés. Nos idées de partage et de services rendus au public restent modernes et finiront sans doute par s’imposer. Espérons le avant que notre société ne soit définitivement transformée en une jungle où celui qui aura le plus gros porte monnaie aura forcément raison. Sans réaction, nous en prenons irrémédiablement le chemin.

Le jour où vous ne pourrez plus vous payer d’IRM, ou que vous arriverez en urgence à l’hôpital et qu’une IRM vous sera vitale, il ne vous restera plus à espérer que tout soit assez rapide pour que vous ayez la vie sauve lors du transport entre l’hosto et le centre d’imagerie.

L’hôpital public est un bien commun, il draine des professionnels compétents et dévoués. Il est mis à mal par des politiques ineptes et accusé de tous les maux par ses fossoyeurs. La rentabilité. La belle affaire! La privatisation comme solution… Même ceux qui le prônent n’y croit certainement pas. Ils croient juste en des considérations sonnantes et trébuchantes .

Ce constat est valable pour d’autres secteurs : l’ éducation , l’écologie…

Le combat est difficile mais pourtant nécessaire.

Un autre monde est certainement possible.

Nous en sommes acteurs.

Ne l’oublions pas.

Agissons.

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