Méga-bassines : LA FUITE EN AVANT !
Foin du réchauffement climatique, trop occupés à « valoriser » l’agro-industrie intensive, caciques de la FNSEA et classes dominantes s’enfoncent sans vergogne dans la confiscation de l’eau au profit de quelques « gros ». Les méga-bassines sont-elles autre chose ? L’agriculture industrielle, par son propre fonctionnement, contribue à la crise climatique, raréfie les ressources en eau et immobilise du sol. Coûteusement ! A Sainte-Soline, 16 ha neutralisés, des centaines de milliers de m3 pour quelques exploitants….
La mobilisation se développe. Le pouvoir a recours à un anti-terrorisme de gribouille. Quand bien même les opposant·e·s aux méga-bassines auraient été criminalisé·e·s, la reconstitution des bio-systèmes restera à l’ordre du jour.
Victime elle-même de la crise climatique, l’agriculture n’a d’autre solution que de se réinventer. Abandonner des cultures hydrophages et la monoculture pour des plantes plus sobres et des assolements intelligents. Réorganiser l’espace rural en mettant fin aux excès des remembrements qui ont supprimé les retenues naturelles d’eau et levé les protections contre le vent. Favoriser radicalement (pas à dose homéopathique pour les seules bourses fortunées) circuits courts, cultures vivrières et réinventer fruits et légumes ancestraux et locaux. Cesser de considérer les produits alimentaires comme des marchandises standardisées jugées à l’aune de la rentabilité. Articuler récupération des eaux de pluie, économies de consommation et irrigation, tant en ville qu’en ruralité.
Pour les méga-bassines comme sur bien d’autres champs, osons des objectifs radicaux pour en finir avec le capitalisme, tout en répondant dès maintenant à l’urgence des besoins.
Patrick Vassallo
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