Des luttes se multiplient. Les revendications sont de plus en plus vastes et importantes. Des initiatives en nombre croissant portent sur des aspirations fondamentales en matière d’égalité, de justice sociale, de sauvegarde de l’environnement, de démocratie. On le vérifie avec nombre de mouvements dits sociaux, le féminisme, l’écologie qui se lie de plus en plus à la justice sociale ainsi qu’avec nombre d’expérimentations d’une autre démocratie soit avec des coopératives soit avec la gestion de localité.
Mais pour l’instant elles restent soit chacune sur son périmètre d’intervention, soit locales et demeurent éparpillées alors qu’elles mettent toutes en cause la course au profit financier et de plus en plus nettement le capitalisme lui-même et portent toutes l’aspiration à exercer directement un pouvoir de décision effectif.
Il y a là, de fait un dénominateur commun qui devrait permettre non pas à les fondre en un seul magma mais à ce que chacune soit un pont dans la remise en cause de l’organisation actuelle de la société, la débarrassant du capitalisme. Mais ce dénominateur commun reste pour l’instant latent.
En même temps la notion d’organisation est connotée comme avant tout soucieuse de sa propre existence, la faire grandir devient la finalité des efforts demandés d’où chez le plus grand nombre d’individu/es la crainte d’être » récupéré/es ». La politique reste corrélée au(x) pouvoir(s) bien plus qu’à la construction d’une société commune.
Nous avons besoin d’approfondir ensemble ce qu’implique ce cadre en termes d’obstacles à franchir et de points d’appuis pour le faire et ce que peut faire Cerises La Coopérative pour contribuer à élargir le champ des possibles.
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