Une nuit. Après le dernier train. Tokyo. Des images. Images camera. Images de soi. Images rêvées. Reflets. Phantasmes. Inconscients.
Pour Mari, cette nuit choisie constitue une sorte de variante dans son sentier de randonnées vitales. Une respiration. Un point d’apnée ? Rythmée par des airs de jazz, cette nuit-là nous évoque quelques figures d’un Japon hors geishas et jardins botaniques. Il n’y aura pas de matin calme. Juste les souffles sur des représentations, des sensations, les apeurements effleurés de vies qui vont.
Un musicien, deux sœurs, un salarié en sur-travail, un « love-hôtel ». L’intrigue d’une nuit passera-t-elle le matin ? L’absence ?
Ce passage de nuit est une sorte de rush sur la société japonaise. Un roman de lecture aisée, un scénario bien mené. Par l’auteur de 1Q84.
Patrick Vassalo
Le passage de la nuit, Haruki Murakami, éditions Belfond, 2007, 230 pages, 19,50€
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