Pourquoi parler du site ?

La moitié des membres du conseil éditorial  visite très peu ou pas du tout le site; d’ailleurs 1/3 d’entre eux n’est pas abonné

Il ne s’agit pas d’adresser le moindre reproche à des gens qui sont engagés dans de multiples tâches et qui figurent sur un tas de listes d’échanges par mails. Nous en sommes tous là. Et, soyons modestes, quelles que soient nos envies ou nos ambitions, Cerises n’est pas le centre du monde. Peut-être pas…

Mais bien sûr, si, le temps d’un samedi enfin réunis en “présentiel”, on veut discuter ensemble du sort de Cerises, de son amélioration, on comprendra bien que nous tenons à ce que chacun puisse participer en connaissance de cause.

Qu’est-ce que Cerises a de particulier?

Techniquement

  • Cerises n’est pas un blog (ni individuel ni d’organisation)
  • Cerises n’est pas un site professionnel
  • La rédaction est bénévole (ni Politis, ni Regard par exemple) ; les seuls professionnels rémunérés sont Karine pour le graphisme du journal et sa mise en ligne et Guillaume qui a créé le site et nous aide à l’apprivoiser

Fonctionnement

  • Cerises n’est plus un site de simple dépôt des articles d’un journal comme il le fut longtemps. Cerises, c’est un journal ET un site
  • Le site inclut une partie coopérative dont les abonnés peuvent se saisir (et donc les membres du conseil éditorial)

Notez ici que nous nous situons plutôt à contre courant du fonctionnement des médias. Généralement la “fonction” du lecteur d’un journal est… de lire. Pas vraiment d’écrire (sauf pour féliciter ou critiquer). Il est vrai qu’il est plus facile de consommer des cerises que de les faire pousser… C’est le moment de parler de la Coopérative. Que les abonnés écrivent dans Cerises, c’est notre ambition. Évidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire.

La Coopérative

Sans nous étendre sur la question : le terme de « coopérative » qui a été ajouté au titre de l’ancien journal de l’Association des Communistes Unitaires (ACU,) c’est la volonté d’élargissement à plusieurs niveaux :

  • L’équipe de rédaction s’est étoffée et surtout diversifiée au plan culturel (nous parlons ici de cultures politiques, syndicales, citoyennes, etc). Pas suffisamment je crois, mais il y a cette volonté
  • Pour la réalisation du journal et du site, il est fait appel aux abonnés, comme nous venons de le voir. Cela est difficile mais essentiel.
  • Enfin, pour son financement qui était jusqu’à l’an dernier, uniquement d’origine ACU, nous avons mis en place un service de collecte de dons par HelloAsso (nous n’avons pas encore de réponse sur les possibilités de déductions fiscales, mais nous avons bon espoir). Au-delà de ce recours, disons “citoyen”, il est probable que nous aurons également à rechercher d’autres diversifications de financements (vers les associations ? vers les sections syndicales ? les représentations locales ? les fédérations ? Réflexion en cours.

Un rappel important : tout abonné·e peut écrire dans Cerises à partir de son compte. Sa proposition est lue par les 3 membres de la rédaction qui passaient par là et, si tout va bien, l’article est immédiatement mis en ligne. Qui plus est, dès qu’il y a 3 ou 4 nouveaux articles, une newsletter est envoyée aux 1200 abonnés pour en faire la promotion. Pas besoin d’attendre la sortie du journal.

Merci de bien retenir ce passage


C’est là qu’intervient ce petit outil bien pratique: MailPoet, qui gère l’ensemble des abonnés et leur envoie les Newsletters. Une partie de ce travail est automatisé. Une autre partie non. Cet outil doit nous permettre d’évoluer et de nous diversifier, de personnaliser.

Par exemple, au moment de la création du site par Guillaume, le formulaire d’ouverture de compte (ou la demande d’abonnement) ne prévoyait que l’essentiel : l’adresse mail permettant l’envoi. Puis nous avons ajouté d’autres critères (“membre de la rédaction”, ou “du conseil éditorial”) pour cibler nos envois vers tel ou tel groupe. Puis nous avons pensé qu’il serait intéressant de connaître l’implantation géographique de ces abonnés :

  • Pour les mettre en contact s’ils le souhaitent – nous avions eu une demande dans ce sens (moyennant le respect de confidentialité). Ou pour organiser une rencontre “Cerises”, par exemple.
  • Pour leur proposer des infos ciblées en cas de besoin
  • Pour les solliciter sur une actualité locale pour un article, un commentaire, une photo (pour l’instant nos essais ont été infructueux… mais nous allons persévérer)

Nous pourrions, toujours avec MailPoet, introduire d’autres critères (fonctions syndicales, centres d’intérêt, par exemple). Nous pourrions. Et nous le ferons peut-être un jour.

Les abonnés, la fréquentation

Très brièvement, enfin, un état des lieu. Pas facile de lire les statistiques et de les interpréter sur un nombre de participants relativement modeste. Et puis, il faut le dire : j’ai bien peur que, pour l’instant, en tous cas, nous manquions de l’intelligence artificielle.

Actuellement, nous avons 1242 abonnés. Ce n’est pas énorme. Mais ce sont, en principe, des abonnés “volontaires” (puisque comme nous l’avons souvent dit depuis l’an dernier, il faut l’accord formel de l’abonné pour son inscription sur nos listes). Nous sommes loin de ces listes que nous gérions autrefois, avec des milliers de destinataires… mais dont 80 ou 90% n’ouvraient jamais les messages. Il ne s’agit pas ici simplement d’un sens des réalités; c’est aussi une question d’efficacité dans la mesure où la crédibilité du site s’établit sur le rapport entre nombre d’envois et nombre d’ouvertures. Les GAFAM, maîtres du monde, nous surveillent et gênent beaucoup tout ce qui n’est pas de leur bord. Il est d’ailleurs probable que nous devrions envisager de réviser régulièrement cette liste des abonnés, notamment lorsque, après un an d’inscription, par exemple un abonné ne s’est pas connecté une seule fois. La culture du chiffre aurait-elle un intérêt?

Pour l’instant (9 mois d’existence) et selon les semaines, on peut compter 250 ou 300, voire 400 visites, ou plus juste après un envoi. Plus de 1000 dans la semaine du 27 mars au 2 avril, 400 au moment de l’envoi du numéro de juillet. Un suivi du comportement des visiteurs montre que sur les premiers mois de 2023, le taux de “rebonds” (= on regarde une page et on part ailleurs) était de 30 à 40%. Depuis il oscille entre 10 et 12%. On peut considérer qu’il y a là une tendance à une stabilisation-fidélisation donc.

On reste à un niveau relativement bas. Comme si, après le rush du lancement de la nouvelle formune, on avait fait le plein de notre ancien stock de contacts. Il nous reste à dépasser cela par un élargissement de nos contacts comme évoqué plus haut.

Bien sûr, tous ces éléments sont soumis à discussion.

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