Cette fête se veut être un espace de rencontre entre musique et politique, entre des publics et des idées mais également rencontre entre des styles musicaux et des langues diverses. Par la chanson politique, nous sommes nombreux, nombreuses à avoir découvert l’histoire de luttes, de résistances, non enseignées à l’école. Par effet de standardisation de la chanson, on tend à lisser ou invisibiliser des textes engagés, et d’effacer ainsi le lien entre musique et politique. Qu’elle soit le récit d’un combat ou porteuse d’une poésie plus complexe, elle est liée aux évènements, à une époque. Une photographie sonore de notre société. Elle permet une compréhension commune de ce qu’on vit, une résistance collective et/ou individuelle. Elle visibilise des situations d’oppression, d’injustice, met en lumière ce qu’on rêverait de nos rapports sociaux. Elle raconte l’histoire des peuples, reflète le vécu des classes populaires et laisse une trace dans notre histoire en y gravant les rêves, les espoirs et les idéaux. La chanson politique est ainsi particulièrement fondatrice de culture partagée et partageable. Ce festival n’est pas seulement le support à une programmation culturelle, mais il se veut porteur d’un propos : Il entend questionner le lien inestimable entre l’expérience politique et le fait de chanter et de faire de la musique. Ce lien que nous souhaitons faire perdurer dans notre esprit et ranimer dans nos pratiques […]
Deuxième édition, les 1er et 2 septembre, toujours dans le Comminges, à Mazères-sur-Salat. On en reparle dans un prochain numéro… En attendant : Fête de la chanson politique
Mylène Colombani, pour l’association Rue de la commune
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