L’histoire part de ce titre du Monde : La fin de la planète en 2100. L’article évoque une étude réalisée par 22 scientifiques du monde entier. Cyril Dion se pose alors la question : « et si montrer des solutions était la meilleure façon de répondre aux crises écologiques, économiques et sociales ? »
Et s’en suit un tour du monde des expérimentations ; des fermes urbaines de Détroit et Todmorden aux États unis, à Kuttambakkan en Inde en passant par l’Angleterre, la Suisse, la Finlande…
Les initiatives évoquées sont très diverses, des fermes urbaines installées par appropriation citoyenne de friches industrielles à la création de monnaies locales d’échange non spéculatives en passant par des expériences d’économie circulaires, de solidarité, de villes en transition de relocalisations etc.
Diversité certes mais beaucoup de commun : rejeter le capitalisme, affirmer le principe d’auto-organisation, privilégier les qualités d’empathie, de coopération plutôt que de compétition, ne pas attendre les institutions pour agir, si besoin, désobéissance civile, respecter les lois de la nature.
En conclusion du voyage : « Aujourd’hui nous avons besoin de créativité, de solidarité, d’intelligence ». Il y a de l’intelligence à puiser dans toutes ces expérimentations, qui montrent du « déjà là » qui peut nous aider à aller plus loin.
Alain Lacombe
Demain, Cyril Dion, Éditions Actes sud, Mai 2020, 416 pages, 9.50 €
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