Les forêts brûlent. La carte de la NASA montrant les incendies de la forêt amazonienne frappe les esprits. Un sentiment de fin du monde nous accable. Mais qu’à cela ne tienne, Macron tance Bolsonaro pour son irresponsabilité et vole au secours du « poumon vert » de notre planète en proposant d’envoyer des bombardiers à eau!
Réduire la surface des forêts primaires a des conséquences désastreuses telles le rejet de GAS, et les menaces pour la biodiversité. Prendre les problèmes à la racine, pour le coup, la formule prend tout son sens. Les pratiques de déforestation pour l’extension des zones de culture, ou d’élevage du bétail, de construction de routes, ou l’ouverture de nouvelles mines comme en Guyane, sont certes combinés à la période de sécheresse, mais sont bien mises en œuvre par l’homme pour satisfaire les besoins de nouveaux processus de marchandisation. Comme le Grand Conseil Coutumier des Peuples Amérindiens et Bushinenge l’affirme dans sa tribune du 25 août 2019, « Ce ne sont pas de simples feux, c’est l’œuvre du capitalisme » et de rappeler que « la forêt est habitée et gérée raisonnablement par des peuples autochtones depuis des millénaires ». Aussi redonner des droits à ces peuples autochtones et aux communautés locales, et la possibilité de gérer directement les fonds mondiaux pour la préservation de la forêt amazonienne, nous paraît plus sage que de financer l’action des pompiers pyromanes.
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