Le partage du monde issu de Yalta n’est plus. L’effondrement de l’Union soviétique en 1991 a signé son acte de décès. Nous sommes passés d’un monde bipolaire à un monde multipolaire, ou multi-impérialismes.
D’un autre côté, des mouvements contestent ce nouvel ordonnancement. Ils mettent en lumière des enjeux sociaux, démocratiques, écologiques et le plus souvent sont porteurs de démarches et d’objectifs politiques portant les alternatives nécessaires, même s’ils ne sont pas totalement aboutis.
Cet empêché d’alternatives favorise les menées des divers impérialismes et ne permette pas un renversement si ce n’est une amélioration du rapport de force à l’échelle mondiale. Cependant, des avancées significatives dans la récupération des forces progressistes sont possibles comme en témoignent, parmi d’autres, les victoires sociales dans l’automobile et le secteur de la santé aux États-Unis.
Comprendre cette nouvelle complexité est un enjeu crucial pour les forces d’émancipation.
Ce dossier a été piloté par Christian Mahieux, Patrick Le Tréhondat, la traduction des interventions de et pour Fabio a été assurée par Nara Cladera, la retranscription des débats a été assurée par Catherine Destom-Bottin, Bénédicte Goussault, Sylvie Larue, Patrick LeTréhondat, Pierre Zarka.
L’enregistrement vidéo intégral du débat peut être retrouvé ici (LE TUMULTE DU MONDE)
Les articles de ce dossier :
Domination occidentale, vers le dépassement
De l’absence de réponse des forces politiques à comment faire alternative à ce monde
Des mouvements qui se développent, des organisations qui déclinent
Redéfinir la politique
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