Notes d'actu.

Notre récit d’un monde en mouvement.

L’Europe ? Quel sens ?

L’Europe est sensée nous protéger, contre tout : la guerre, l’hégémonie économique des américains, les inégalités sociales, les pandémies, le dérèglement climatique… 

Qu’en est-t-il ?

Nos armées n’ont jamais cessé d’intervenir et l’escalade guerrière laisse craindre le pire. Macron dans son discours de la Sorbonne a bien précisé que «  le pilier européen de l’’OTAN que nous sommes en train de construire est essentiel » L’en même temps des propos nationalistes et guerriers ne change rien au fait que le commandement en est Américain.

Pareil pour la guerre économique. Macron se félicite de l’attractivité de notre économie pour les capitaux étrangers alors que c’est surtout significatif de désindustrialisation, de délocalisations, de pertes de technologies et d’emplois et de dépendance économique : l’Américain  BlackRock, premier gestionnaire d’actifs dans le monde, est actionnaire de 18 entreprises du CAC 40 !

Ce poids lourd de la finance, gros investisseur dans les compagnies pétrolières, a même obtenu de la commission Européenne une mission officielle de conseil sur « les facteurs environnementaux et sociaux » de l’activité bancaire ! 

L’indépendance, même européenne, est un leurre avec la mondialisation capitaliste dominée par des fonds de placements apatrides, mobiles, avides de rendements financiers immédiats au service des grandes fortunes.

D’ailleurs, même Macron en est conscient parce qu’il considère que le « bon débat » sur la fiscalité de « l’accumulation des richesses dans la mondialisation » ne peut être à l’échelle Européenne…

Transformer l’Europe ? Le grand soir électoral Européen n’est pas crédible et  ne servirait pas à grand-chose dans son cadre institutionnel actuel et avec la mondialisation.

Et pourtant au niveau Européen, il y a des coopérations à organiser, du déjà-là à partager, des intelligences collectives à enrichir, du commun à valider et à développer, une culture de paix à promouvoir…

Mais pour cela, il faut changer radicalement de logiciel, du local au mondial, donc y compris au niveau Européen, pour que plutôt qu’être soi-disant « protégés », les peuples soient responsables de leur destin.

Alain Lacombe

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