La coopérative de débats.

L’espace où vous avez la parole.

Au Bilan Neuf

Coup de gueule!

              Cerise , ma cerise, ne vois- tu rien venir ? Ne vois tu point cette herbe qui verdoie, l’horizon qui rougeoie, et la rue qui a droit au « cri du peuple », ce peuple qui va droit, droit au but, droit devant récupérer son droit de défendre ses droits, gueuler, une fois de plus, sa colère, colère légitime, colère légitimée par les maîtres à tancer , les maîtres insensés, les maîtres à chasser, qui abusent de leur semblant de pouvoir. Car en 9-3 comme ailleurs, en tous les départements (pourquoi veulent -ils un car en 9/3, c’est quoi ça ?) on n’apprécie pas d’être bernés, par un gouvernement Borné et son BRAVMerdier. Une poignée d’irresponsables , d’irrespectables, d’irrespectueux, de factieux, de maffieux, de crapules osons le mot, du haut de son piédestal, du haut de son pied de nez, du haut de sa tour d’ivoire, d’y voir et entendre que dalle, une équipe de squatteurs occupe le Palais, imposant leur empire, en pire et contre tous,  et c’est toute la République qui est en danger. La réforme des retraites n’est qu’une cause parmi d’autres , une raison parmi d’autres de descendre dans la rue, de ruer dans les brancards, contre les branquignols, les grands guignols, elle n’est, cette réforme, que la goutte d’odieux qui fait déborder la vase. Oui la vase , la vaste flaque de gadoue, de dégoût dans laquelle ils nous font piétiner. Il y a mille autres raisons pour appeler à occuper le terrain, la rue, appeler à la démission de cette équipe d’incapables , de méprisants, méprisables. La démocratie est malade, que ces voyous remplacent par la deimocratie, il n’y manquait qu’une lettre pour transformer DEMOS , le peuple, en DEIMOS, la terreur. La terreur, ne nous y trompons pas, ce sont eux qui la provoquent ; le feu, ce sont eux qui l’attisent. Les débordements, s’il y en a, ils en sont les instigateurs. Les hostiles acteurs !  La violence, nous savons bien de quel côté elle se trouve. La violence est dans leur présence même, dans leur provocation, dans les 400 milliards qu’il sort de son chapeau pour financer la guerre, alors qu’il se dit incapable de financer les retraites, d’augmenter les salaires, de former et  d’embaucher des infirmiers, des enseignants, des gens utiles ; la violence c’est de laisser tant de gens dormir dans la rue, des enfants après avoir promis-personne n’y croyait- que sous le règne de Son Altesse Crétinissime Manu premier, alias SIR EMMANUEL, plus personne ne dormirait dans la rue. Parce qu’il les en chasserait tout simplement , comme il chasse les migrants, comme il met à l’ écart tout ce qui fait tache dans le décor, dans son décor qui n’est fait que de banques, pas de saltimbanques. Parce qu’il fait passer pour délinquant tout ce qui ne marche pas dans les clous . C’est facile.

              La violence est dans sa politique d’appauvrissement du peuple au profit des plus riches, la violence est dans le fossé qu’il creuse, qu’il continue de creuser entre les classes, mais aussi entre les citoyens d’une même classe. La violence est dans sa politique de militarisation de la jeunesse, avec son fameux, son fumeux SNU ( Service National Universel), envahissant les classes de lycées, de collèges, de primaires, les exemples pullulent, avec ses policiers, ses militaires ! Comme si c’était la place de l’armée, de la police, dans les établissements scolaires. Ils ne forment plus des citoyens, ils formatent des soldats. Dans ce corps de métier, au moins, pas de chômage. Et la retraite à 35 ans ! bel avenir.

       Et le plus drôle, si l’on peut dire, c’est que cet huluberlu, ce père IMBU , a été élu par les électeurs, avec une forte minorité d’électeurs, non pas pour son programme, non pas pour son idéal, mais pour faire barrage à ce que nous croyions pire. Que son adversaire se frotte les mains aujourd’hui, il lui déroule un tapis rouge, il lui construit un boulevard. Que nous reste-t-il ? La rue. Soyons y nombreux, avant d’être tous massacrés « légalement » par les Brav’ M, M comme Matraque, M comme Macron, M comme  Malik Oussekine, que nous n’oublions pas, l’une des premières victimes de ces commandos de mercenaires, de légionnaires, de voyous motorisés (et autorisés !!!)

M comme Massacreurs, M comme Merdeux, on peut poursuivre la liste.

             Cerise, ma cerise, ne vois-tu rien venir ? Ne vois- tu point l’herbe qui rougeoie, le verbe qui verdoie,  le peuple qu’on rudoie, le peuple qui bat froid, qui n’a pas froid aux yeux, mais s’en prend plein les yeux, maltraité, mais traqué, matraqué, outragé, humilié, offensé, méprisé, abusé , accusé, acculé, à coups de bombes lacryminogènes;  le peuple en colère, le peuple en couleurs, toutes couleurs , toutes tendances confondues, avec ses banderoles, ses chants drôles, ses slogans éloquents, sa raison. « le peuple est effrayant quand il devient tempête » nous dit Victor Hugo. Mais qui a semé le vent pour récolter la tempête ? Il est revenu le temps des cerises, comme un vieil ami retrouvé. Mais avant la cueillette, avant les pendants d’oreilles, il nous faut planter les noyaux. Les noyaux, c’est le peuple, nous sommes le noyau terrestre, le noyau terrible, et de ce noyau naîtront des neutrons, des protons, des électrons, nous sommes cent, nous sommes mille, nous sommes cent mille, et la raison est de notre côté, la vérité est de notre côté, non du côté des brutes, des sicaires, des laquais, des toqués, malades, des Torquemadas, des sectaires , qui nous gouvernent, et nous bernent.

           J’aimerai toujours le temps des cerises, couleurs du drapeau multiple et unique qu’agite la rue.

                            LA COMMUNE EST EN LUTTE ET DEMAIN NOUS VAINCRONS ! (JR CAUSSIMON)

YVES LE CAR
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