Horizons d'émancipations.

Une série de dossiers. pour mieux (se) comprendre.

Deuxième convoi syndical vers l’Ukraine

Peinture Ukraine

Cet article fait partie du dossier “Ukraine, de la guerre à la paix” dont vous pouvez retrouver l’intégralité en cliquant sur l’image à gauche.

Après celui de fin avril, un deuxième convoi du Réseau syndical international de solidarité et de luttes est parti fin septembre en Ukraine, amener du matériel et rencontrer des syndicalistes. Les deux éléments sont importants : répondre, autant que possible, aux besoins exprimés par les travailleuses et travailleurs d’Ukraine confronté∙es à la guerre déclenchée par la Russie ; discuter avec elles et eux, « en vrai », pour prolonger les nombreux échanges Internet que nous avons depuis des mois.

En avril, selon les recommandations des membres de la résistance ouvrière de Kryvyi Rih, le convoi avait donné la priorité à l’acheminement de produits de première nécessité pour les réfugié∙es internes des zones occupées et de la ligne de front, tels que des aliments pour bébés, de la nourriture de survie non périssable. Un deuxième lot de marchandises était constitué d’équipements techniques nécessaires dans les zones de la ligne de front et les territoires libérés de l’occupation : groupes électrogènes diesel, batteries, boîtes à outils, vêtements de travail, sacs de couchage, gants et autres articles indispensables en cas de situation critique de pénurie de nourriture, d’électricité ou de chauffage. Cette fois, les camarades ont insisté sur les besoins en équipement techniques et médicaux. C’est donc ce qui a été priorisé.

« Pendant la guerre, la lutte des classes continue » rappellent nos camarades d’Ukraine, qui luttent contre les mesures antisociales du gouvernement Zelinsky, tout en prenant une part extrêmement active à la Résistance, armée et non armée, face l’armée russe. On peut toujours discuter de la situation en Ukraine, élaborer des analyses, écrire des textes et des contre-textes : quel sens tout cela a-t-il lorsque ça ne repose pas sur des échanges avec nos semblables sur place, sur leur vécu, sur leurs demandes, sur un travail commun pour une émancipation globale ?

Christian Mahieux

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