Notes d'actu.

Notre récit d’un monde en mouvement.

SPÉCIAL UKRAINE

« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage »

Jean Jaurès

L’invasion russe de l’Ukraine est un crime de guerre majeur, au même titre que l’invasion américaine de l’Irak. Elle porte en germe le risque d’une guerre généralisée.

Comment sortir de ce conflit ? La résistance ukrainienne peut-elle venir à bout de cette invasion ? A quel prix ? Les efforts diplomatiques sont-ils d’ores et déjà voués à l’échec ? N’y-a-t-il comme seule issue possible que la chute de Poutine que nous pouvons toutes et tous espérer mais la contestation de son régime durement réprimée, peut-elle le fragiliser au point d’en venir à bout ?  Le droit à l’autodétermination ne peut être à géométrie variable.

Personne ne peut déterminer à l’avance l’issue de cette guerre. Mais pour éviter le pire, il vaut mieux en comprendre les origines et les enjeux économiques, regarder aussi ce qui se joue dans le monde et pas seulement à nos frontières proches, ce qui ne saurait en aucun cas excuser la décision de Poutine et de son gouvernement.

Cerises a décidé de réaliser une rubrique spéciale Ukraine. Plusieurs voix s’y expriment, et le nécessaire débat qui traverse le mouvement social et politique doit se poursuivre et doit renforcer toutes les actions de soutien au peuple ukrainien, aux russes et biélorusses qui aujourd’hui manifestent courageusement leur opposition à la guerre.

Les tableaux illustrant ce Spécial Ukraine sont du peintre Chagall


Ukraine et guerre économique

par Alain Lacombe

La responsabilité du drame ukrainien, incombe en premier à Monsieur Poutine et ses acolytes, avides de puissance.

Mais les conséquences de cette guerre sont révélatrices des enjeux inter-impérialistes. La mondialisation capitaliste se caractérise par un haut niveau d’interpénétration des capitaux et des économies et en même temps, ces capitaux sont concurrents, les majors se disputent les marchés et le processus de concentration poursuit son œuvre inexorablement. Dans ce contexte, l’impérialisme occidental se voit contester son leadership par les impérialismes russe et chinois, en particulier les américains constatent que les marchés européens sont fortement dépendants de la Russie, notamment pour…

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Que sont les oligarques russes ?

par Patrick Le Tréhondat

Depuis le début du conflit en Ukraine, le terme oligarque revient souvent pour désigner la couche sociale au pouvoir en Russie. Y ajouter maffieux pour faire bonne mesure. Mais ce qualificatif ne nous en dit pas beaucoup sur la nature sociale de cette couche parasitaire, puisque le plus souvent on se contente de décrire leurs fastueuses dépenses ou leurs propriétés qui ne font pas pâlir de jalousie les milliardaires du CAC 40 ou de Wall Street. La première génération d’oligarques est née dans les années 1990 dans le cadre du démantèlement de l’URSS pendant lesquelles ils ont acquis à bas prix l’appareil industriel russe. Cette accumulation primitive porte les mêmes traits que la vente des biens nationaux dont a profité la bourgeoisie française pendant la Révolution

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Ils ont cartographié les réactions à l’invasion de l’Ukraine

par Catherine Destom Bottin

Cette carte, la première dans son genre, analyse les réactions de l’ensemble des États à 18h30 Paris 7 mars, en intégrant les résultats du vote aux Nations Unies, vis-à-vis de l’invasion russe de l’Ukraine.

Au sein du Groupe d’études géopolitiques, les auteurs analysent les prises de position de l’ensemble des États face à cette agression, en mettant à jour une carte des réactions officielles.

Le Groupe d’études géopolitiques (GEG) indique produire « de la recherche fondamentale à partir de la notion d’échelle ». Éclairant sa démarche, il précise : « Nous avons analysé des déclarations officielles (chef d’État, ministres des Affaires étrangères) en les classant en fonction de quatre catégories 

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Soutien à la résistance du peuple ukrainien

par Henri Mermé

Le déclenchement d’une guerre pour des soi-disant motifs comme « démilitariser » et « dénazifier »   l’Ukraine par la Russie et il faudrait plutôt écrire par Poutine tant il semble que ce soit lui le seul décideur a jeté le monde entier dans la stupeur. La raison profonde de cette agression n’est pas de répondre à la pression de l’OTAN qui certes aurait dû être dissoute de même que l’OTSC – sous l’obédience de Moscou- au lendemain de la disparition de l’URSS. En réalité c’est sa hantise que les grands mouvements d’émancipation dans les ex « républiques » vassales de Moscou ne finissent par donner des idées de révolte au peuple russe lui-même. D’autant que pour reprendre la tradition grand-russe, pour lui le peuple ukrainien n’existe pas et l’Ukraine ne peut être qu’une province de la Russie

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