Notes d'actu.

Notre récit d’un monde en mouvement.

Recherche d’efficacité

Durant 3 mois, près de 400 migrants ont galéré sous des tentes de fortune au parc des Gayeulles à Rennes.  Manifestation, interventions au conseil municipal, interpellation des institutions (Préfecture et Mairie) se sont succédées sans que rien ne bouge.

Face à ce constat, un groupe a ouvert un squat et entrepris de transformer un site industriel en hébergement de longue durée. Le défi est rude, le lieu peu propice, la décision prise par un petit nombre n’a pas fait l’objet d’un consensus au sein de tous les acteurs du mouvement rennais de soutien aux migrants.

Cependant médecins, interprètes, étudiants en architecture, artisans, artistes, soutiens juridiques … c’est un incroyable réseau qui s’est mis en branle pour aménager le lieu,  organiser un tant soit peu  une vie collective, et faire ce qu’État et Mairie ne font pas. On n’est jamais mieux servi que par soi même…

Ce n’est pas une première. L’ouverture de squats à Rennes a déjà obligé la Mairie de Rennes  à entériner ces situations, accepter ces occupations y compris en établissant des conventions, et en subventionnant de manière importante les associations qui organisent les luttes.  Et au bout du compte à reconnaître la légitimité des revendications.

Mais la politique de Macron, ça pue et ça continue ! Vendredi 4 octobre, la préfète a obtenu du tribunal l’expulsion du campement, et dans la même journée organisé à grand renfort de forces de l’ordre l’expulsion en charter de 33 Géorgiens.

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