RESISTER AUX OBSCURANTISMES

Les pages culture du numéro 67 (mars dernier) de CERISES et du site CERISES LA COOPERATIVE ont suscité des réactions de lectrices et lecteurs. Leurs contributions sont accessibles intégralement sur le site.

Leïla Cukierman revient sur la créolisation et dans une 1^e partie de texte survole son historique, vers l’émancipation. Elle précise en quelques chiffres l’état des discriminations y afférant. Et s’interroge en 3^e lieu sur le champ des possibles de l’émancipation. (VOIR ICI)

Fabien Barontini questionne quant à lui le 1% culture, revendication du Nouveau Front Populaire : 1% du PIB pour quoi faire ? Certes obtenir ce 1% reviendrait à quadrupler le financement public de la culture. Ce n’est pas rien ! L’État aujourd’hui consacre à la culture à peu près autant… qu’en 1974 ! Les collectivités territoriales qui ont pris le relais des désinvestissements des pouvoirs publics et tentent – de façon inégale – de répondre aux besoins et exigences locales, y consacrent, tout compris, un montant plus que double de celui de l’État. Sur ces bases, Fabien Barontini décortique « le travail artistique ou comment sortir de la logique de l’entonnoir ». Et défriche quelques axes pour élaborer une réponse politique. (VOIR ICI)

Michel Simonnot, presque en écho, demande s’il faut et comment défendre les services publics de la culture. (VOIR ICI)

Voici donc une livraison de réflexions dont nous publions ci-après des extraits. Un peu de compost dans la germination d’un projet de société qui peut créer et mobiliser le désir de sortie du capitalisme.

Patrick Vassallo

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