À contre sens à tous points de vue ! Les accords dits de libre-échange sont un outil de « libéralisation » du commerce international qui fait la part belle aux trusts mondiaux, à la concurrence la plus sauvage, au détriment des territoires et de l’action politique locale ; les droits des peuples comme ceux des pays y sont royalement ignorés. Les conséquences sociales, économiques ou écologiques ne rentrent pas en ligne de compte.
Cette fois-ci c’est l’Accord de Libre-Echange (ALE) entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande qui est soumis au parlement européen. Présenté comme « le plus progressiste » par ses promoteurs, cet accord ouvrirait les marchés européens aux groupes agro-industriels néozélandais : quel intérêt d’inonder ainsi l’Europe de lait ou d’ovins d’outre Pacifique ?
Faut-il souligner le coût carbone de tels échanges ? Chercher qui a intérêt à déstabiliser les écosystèmes locaux ? Précariser les producteurs ? Renforcer l’agro-industrie quand c’est toute l’agriculture et la question alimentaire qui est à repenser ?
La déclaration élaborée par des acteurs de la société civile, européens et néozélandais pointe ces tares et appelle le Parlement européen à rejeter l’ALE UE-Nouvelle-Zélande dans sa forme actuelle.
En France, l’AITEC et le collectif Stop-CETA Mercosur « pilotent » cette mobilisation
Adresse électronique utile : stoptafta@list.attac.org
l’appel : https://docs.google.com/document/d/1o0n9jLTNM0atmfVDmM_-wqyT8U2rYTtFLClfhgz2h78/edit
la communication de l’UE : https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2023/07/09/the-eu-and-new-zealand-sign-an-agreement-for-the-participation-of-new-zealand-in-european-programmes-like-horizon-europe/
Patrick Vassallo, le 5 novembre 2023
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