Notes d'actu.

Notre récit d’un monde en mouvement.

Cheminot·es britanniques en grève

Le 18 juin, la confédération syndicale britannique (TUC[1]) organisait une manifestation rassemblant des dizaines de milliers de personnes. Dans la foulée, le 21 juin, démarrait la grève des travailleurs et travailleuses du rail, à l’appel de RMT[2] ; une grève massive, portant sur les salaires, les conditions de travail et les menaces de licenciement. La Banque d’Angleterre annonce 11% d’inflation pour cette automne 2022 (9% en 2011). L’exigence de revalorisation importante des salaires est primordiale. Pour ce qui est des conditions de travail des cheminotes et cheminots, en Angleterre comme ailleurs, les réactionnaires de toutes sortes (ministres, politiciens, éditorialistes, etc.) racontent n’importe quoi ; sans rapport avec la réalité vécue par celles et ceux qui font fonctionner le chemin de fer 365 jours sur 365, 24 heures sur 24, souvent dans des conditions de sécurité loin d’être optimales. Quant aux menaces de licenciements, elles sont brandies par les entreprises privées qui se partagent le réseau. Réseau qui, comme dans bien des pays, a été construit par les cheminotes et les cheminots et avec l’argent public ! Les droits liés à la retraite, le refus des fermetures de guichets et de gares sont aussi parmi les revendications. Bien des similitudes avec ce qu’on connait dans d’autres pays, dont la France. C’est ce que relèvent les fédérations CGT et SUD-Rail qui appellent ici à la grève le 6 juillet, ou les organisations du Réseau syndical international de solidarité et de luttes qui soutiennent le mouvement lancé par RMT[3].

Christian Mahieux


[1] Trades Union Congress.

[2] National Union of Rail, Maritime and Transport Workers.

[3] www.laboursolidarity.org/Solidarite-avec-les-cheminots-et

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