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Extrême-droite : violences inadmissibles

L’extrême-droite multiplie depuis deux ans les gestes criminels pour asseoir son idéologie nauséabonde. On passe de la parole aux actes. Déjà en 2013 le jeune Clément Méric a perdu la vie suite à une agression par des militants de la mouvance la plus violente de l’extrême-droite. Plus récemment des groupes identitaires ont traqué les migrants qui tentaient de passer la frontière entre l’Italie et la France. D’autres ont envahi la réunion du conseil régional d’Occitanie. Qui sont-ils : des membres de Reconquête parti d’Éric Zemmour, l’Action Française, des cathos intégristes ou encore des nazillons de groupuscules crachant leur haine de la démocratie et de la République. A quelques semaines d’intervalle ils ont commis des actes criminels à Saint Brévin  en incendiant la voiture et la maison du maire car l’État avait proposé que la commune accueille un centre de demandeurs d’asile (CADA) ou encore à Callac autre commune bretonne où le projet d’accueil de migrants a dû être annulé sous la pression des sbires de Zemmour. Dans le même temps le ministre de l’intérieur et la 1ère ministre remettent en cause l’action de la LDH, la menaçant de lui supprimer les subventions. Ils inscrivent l’action du gouvernement dans l’extrême-droite ligne du RN. Pour autant un peu partout dans le pays des actions de solidarité avec les migrants montrent que les thèses de l’extrême-droite ne sont pas partagées par une partie de la population. Les thèses du grand remplacement sont minoritaires mais nous devons sans relâche démonter l’argumentation de l’extrême-droite et combattre cette idéologie.

Daniel Rome

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