Après les temporelles de l’association Tempo Territorial et de la Métropole lilloise qui se sont tenues sur le thème de l’urgence, notamment climatique, 3 remarques :
Sous-utilisation de maisons, de bâtiments, isolement, l’étalement urbain s’accroit et le nombre de sdf aussi, la ruralité se transforme quand la densité est mise en cause. Les contraintes énergétiques sont un levier pour changer l’habitude, des adaptabilités sont nécessaires. Au-delà : être Mobiles pour quoi faire ? Quelles proximités ? Quels espaces de vie ? Et les services publics ?
S’il a été relevé qu’avancer à coup de contraintes, de sanctions et d’interdits avait de fortes limites, ne faut-il pas des réponses plus fortes sur le Foncier : le collectiviser ? Remettre de l’emploi et du travail dans les lieux de vie, au lieu de pousser les mobilités plus loin ? Quelle dynamique impulser ? Comment renouveler nos imaginaires ? Sortir de la centralité automobile ? Du toujours plus ? Plus vite ?
Technologies, prospective, nouveaux moyens dématérialisés, vertus du faire, création d’un récit qui porte des changements… Les dispositions réglementaires, leurs modifications, ont toutes des limites, du point de vue de leur acceptabilité comme du point de vue de leur opérabilité. Là aussi le temps presse. Ne faut-il pas en tirer toutes les conséquences sur nos rythmes, individuels, collectifs, partagés ou solitaires ?
Il y a de toute évidence besoin, nécessité de faire mouvement. Le mouvement des citoyens·nes, Les luttes sociales (au sens large) ne sont-elles pas indispensables pour changer la trajectoire ?
Patrick Vassallo
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