La réforme Blanquer du lycée est contestée depuis qu’on en connaît les grands lignes mais malgré son adoption, la colère et les luttes contre celle-ci ne cessent de grandir. Face à un ministre qui ne bouge pas d’un pouce, la détermination demeure. C’est une caractéristique des luttes actuelles que de poursuivre l’action malgré les décisions gouvernementales.
La nouvelle formule du bac, véritable usine à gaz, nouvel outil de sélection en adéquation avec Parcoursup, prévoit des épreuves ponctuelles, les E3C, organisées localement par les directions d’établissement. La première vague d’épreuves est marquée par des grèves de surveillance, des refus par les équipes enseignantes de choisir les sujets, par des blocages des lycéen.nes au point que des brigades de gendarmes ont été convoquées au sein même de certains établissements pour assurer le déroulement des épreuves !
L’inspection générale s’est même fendue d’une note qui porte un avis critique sur plusieurs aspects de la réforme du bac.
En désorganisant les E3C, les équipes enseignantes en lutte se redonnent du pouvoir pour faire aboutir la revendication d’annuler cette réforme et de repenser l’organisation du lycée et du bac.
Sylvie Larue
Photo : Rennes 10 février, Lycée Victor et Hélène Basch
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