Que nous disent les luttes, les mobilisations populaires et les pratiques alternatives ?
Débat vendredi 5 février
Que nous disent aujourd’hui, dans une perspective post-capitaliste, les luttes, les mobilisations populaires et les pratiques alternatives ? En quoi contribuent-elles à une redéfinition de la politique ?
Loi “travail”, luttes contre les grands projets inutiles, gilets jaunes, mouvement contre la casse des retraites, marches pour le climat, mobilisations anti-racistes et contre les violences policières, mouvement féministe… Ces dernières années ont été riches en mobilisations sur des champs sociaux et sociétaux très divers. C’est vrai dans notre pays, mais aussi dans d’autres régions du Monde, de Hong Kong au Soudan, des USA à l’Amérique du Sud comme en témoigne la toute récente victoire des femmes argentines qui ont arraché la légalisation du droit à l’avortement.
Toutes sont loin d’avoir abouti, mais elles manifestent un climat de conflictualité qui s’inscrit dans la durée et révèle l’ampleur de l’affrontement avec le système d’oppression capitaliste. Parallèlement, des pratiques alternatives ont émergé, sans doute encore limitées mais qui expérimentent à leur mesure une autre vision de la société. La crise sanitaire liée à la Covid a ainsi vu un foisonnement d’initiatives citoyennes (solidarités de proximité, fabrication de masques…) répondant pour partie à l’incurie des gouvernants et témoignant de capacités d’auto-organisation au sein de la population.
– Qu’expriment ces mouvements populaires aujourd’hui ? Qu’est ce qui bloque leur développement ?
– Comment apprécier les formes novatrices de mobilisation qui émergent : grève féministe, grève pour le climat, … ? Quel point d’appui trouver dans leur ancrage dans les territoires ?
– Quel rapport aux institutions se dessinent dans un contexte marqué par la montée des politiques autoritaires et répressives ?
– Comment les nouvelles formes d’organisation par en bas, portées souvent par de nouvelles générations, bousculent les conceptions traditionnelles de la politique ?
– Qu’est ce que ces luttes et pratiques peuvent, au delà des appels mécaniques à la convergence, générer en termes de stratégie pour une alternative politique ?
– En quoi ces luttes et ces pratiques alternatives peuvent dessiner une perspective de dépassement du capitalisme ? A quelles conditions un processus révolutionnaire serait possible aujourd’hui et avec quelles forces sociales ?
C’est autour de ces questionnements que nous vous invitons à débattre lors d’une table ronde organisée en visio conférence le vendredi 5 Février de 18 h à 20 h 30, avec la participation d’acteurs et d’actrices des luttes parmi les plus marquantes de ces dernières années :
– Richard Abauzit, Gilet Jaune de Montpellier
– Hélène Derrien, militante pour la défense des hôpitaux et pour l’accès aux soins
– Khaled Gaiji, Président des Amis de la Terre France
– Fanny Gallot,syndicaliste et militante féministe
– Omar Slaouti, militant antiraciste des quartiers populaires
– Arya Meroni, militante féministe et anticapitaliste
– Kevin Vacher, à propos des pratiques d’auto-organisation dans les quartiers populaires de Marseille et de leur rapport aux institutions
Pour participer à la rencontre, le lien de connexion est :
https://us02web.zoom.us/j/85379995340?pwd=ck9TL09VZDN4Q2dKcm83NzdhN21NUT09
Identifiant de réunion : 853 7999 5340 – Code : 163442
Pour l’équipe de préparation de la rencontre,
Florence Ciaravola (Réseau AAAEF), Jean Louis Griveau (Réseau AAAEF), Sylvie Larue (Cerises, la coopérative), Christine Poupin (militante du NPA), Pierre Zarka (Cerises, la coopérative)
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