Notes d'actu.

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Réseau syndical international de solidarité et de luttes

Du 21 au 24 avril, 200 militantes et militants mandaté∙es par des organisations syndicales de différents pays des Amériques, d’Afrique, d’Europe et d’Asie se sont réuni∙es à Dijon, pour la 4ème rencontre[1] du Réseau syndical international de solidarité et de luttes. Lancé en 2013, sur l’initiative de CSP-Conlutas (Brésil), CGT (Etat espagnol) et Solidaires (France), ce Réseau regroupe une centaine d’organisations : des structures nationales interprofessionnelles, mais aussi des fédérations, des syndicats locaux et des tendances ou coutants syndicaux. Comme l’indique le manifeste qui fonde l’adhésion au Réseau, il s’agit de « renforcer, élargir, rendre plus efficace, un réseau du syndicalisme combatif, de luttes et démocratique, autonome, indépendant des patrons et des gouvernements, anticapitaliste, féministe, écologiste, internationaliste, construisant le changement par les luttes collectives, combattant toutes les formes d’oppression (machisme, racisme, homophobie, xénophobie, etc…) ». La coordination par secteurs professionnels, le travail commun sur des thèmes transverses (autogestion et contrôle ouvrier, féminisme, anticolonialisme, criminalisation des mouvements sociaux, migrations), la solidarité concrète aux luttes et contre la répression, sont le socle des activités du Réseau. Il s’agit « seulement » de faire pour les activités internationales ce qui est aussi indispensable aux plans local et national : du syndicalisme ancré dans les réalités quotidiennes et ouvrant vers l’émancipation sociale, par une transformation radicale de la société.

Christian Mahieux


[1] Tous les textes sont disponibles sur le site du Réseau : www.laboursolidarity.org

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