Horizons d'émancipations.

Une série de dossiers. pour mieux (se) comprendre.

MONTLUÇON : LES RENCONTRES DE L’ATELIER

La pandémie tend un miroir cruel sur l’état de notre société et sur celle que l’on nous prépare.

ET MAINTENANT, COMMENT SE PROJETER DANS L’AVENIR ?

La pandémie que nous affrontons depuis deux ans tend un miroir cruel sur l’état de notre société et sur celle que les pouvoirs actuels nous préparent.

L’aventure humaine sur terre est arrivée à une crise gigantesque où se joue le destin de notre espèce.

Il n’est pas exagéré ou outrancier de dire que nous marchons vers l’abime. Le journal « La Montagne » dans ses pages nationales du jeudi 24 juin titrait : « l’espèce humaine en grand danger », appréciation retirée de la lecture du dernier pré-rapport du GIEC (Groupement International d’Etudes du Climat).

Le capitalisme, qui préside aux destinées de notre pays, révèle plus que jamais avec la crise sa nature profonde : la jouissance financière obscène et sordide qu’elle qu’en soient les conséquences pour le peuple et pour la nature. Il vient d’en donner une nouvelle preuve avec la tenue de la COP 26. En effet, les grands de ce monde ont sacrifié l’humain et la planète sur l’autel des profits financiers. Ces réalités si préoccupantes font que nous assistons à une véritable pourriture pré-fascisante qui pollue tout sur son passage.

Nous le disons clairement, le capitalisme est un projet de mort qu’il faut radicalement éradiquer pour la survie de l’humanité.

Nous ne serons jamais en paix dans une telle société, mais seulement perpétuellement en sursis.

Il s’agit d’une tragédie qui, si nous ne faisons rien, s’amplifiera toujours plus dévastatrice tant que nous ne serons pas assez nombreux à dire non et à décider de prendre nos vies en mains.

Nous voulons toutes et tous un futur sans toutes ces peurs, ces anxiétés, ces incertitudes.

Alors une question subsiste, une question essentielle que nous devons toutes et tous nous poser : allons-nous accepter de disparaitre avec ce vieux monde en survie ou bien allons nous combattre pour en finir avec lui et nous libérer ?

Oui, dira-t-on, mais comment peut-on s’en sortir ? L’histoire nous enseigne que tout vient toujours du peuple. C’est encore dans la période du coronavirus que nous pouvons vérifier le bien-fondé de cette affirmation.

En pleine crise, ce sont les soignants qui ont eux-mêmes fait face courageusement, fait fonctionner les hôpitaux.

Que serait devenu notre pays sans la présence, le dévouement, l’esprit d’initiative des éboueurs, des pompiers, des caissières, des facteurs, des aides à domicile, du personnel des EPAHD, des associations de solidarité ?

Ce sont elles et eux qui ont fait marcher la société au risque de leur santé et de leur vie.

Toutes celles-là et tous ceux-là ont fait la démonstration qu’ils étaient capables de tenir la France debout, de la faire fonctionner au bénéfice de tous les citoyens. Les derniers de cordée (formule ô combien méprisante du Président de la République) sont restés debout et utiles, les premiers de cordée n’ont joué aucun rôle si ce n’est nuisible en captant, même pendant cette douloureuse période, les richesses créées par le plus grand nombre. Tous ces faits et exemples constituent des sources réelles d’espoir.

Cela confirme avec force qu’il n’y aura pas de changement si nous attendons que quelqu’un d’autre que nous, le peuple du travail, s’en occupe. Nous avons besoin plus que jamais de nous rencontrer, de nous parler, de rendre vivants nos espoirs et nos projets.

Cela confirme qu’on ne change jamais les choses en luttant uniquement contre la réalité, il nous faut développer un nouveau modèle qui rende obsolète le modèle de société existant.

Les rencontres de l’Atelier, durant leur nouvelle saison 2021/2022 vous proposent qu’ensemble nous construisions les réponses à la question « Et maintenant, comment se projeter dans l’avenir ? ».

Les animateurs de l’Atelier, portés par une énergie de bâtisseurs, entendent être toujours plus porteurs du virus de la résistance et de la rébellion et plus encore de la construction d’une autre société.

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PROGRAMME (à trois mois) DES RENCONTRES DE L’ATELIER

Saison 2021-2022

JEUDI 25 NOVEMBRE – 18 H 00 – Maison des Jeunes et de la Culture à Fontbouillant – avenue du Général Mairal.

La soirée sera marquée par l’interrogation « Et maintenant comment se projeter dans l’avenir » pour la médecine en général et l’urgente nécessité de la refondation de l’hôpital public. Elle sera animée par :

Frédérick STAMBACH , médecin, membre des Ateliers pour la refondation du service public hospitalier, auteur d’un article dans l’Humanité du jeudi 28 octobre 2021 : « déserts médicaux : le cri d’alarme d’un médecin de campagne ».

https://www.humanite.fr/deserts-medicaux-le-cri-dalarme-dun-medecin-de-campagne-725661

et

Dominique ACKER,  Inspectrice Générale honoraire des Affaires Sociales, ancienne Directrice Générale d’hôpital et de la Mutualité Fonction Publique.

Préside le Haut Conseil des Professions Paramédicales. Membre du Conseil National de la Nouvelle Résistance (CNNR).

VENDREDI 10 DECEMBRE – 18 H 00 – Salle Saint Jean – Route de Villebret

«La poésie comme nécessité vitale »

 avec Jean Pierre SIMEON, poète, romancier, dramaturge, Président de la collection Poésie chez Gallimard. Président du prix Apollinaire.

Son œuvre lui a valu de nombreux prix dont le dernier est le prix international de poésie contemporaine de Chine 2021.

Vous pourrez vous procurer ses deux dernières réalisations : « Petite éloge de la poésie » et « Une théorie de l’amour ».

VENDREDI 14 JANVIER 18 H 30 – Salle Robert Lebourg – rue de la Presle

« Quand l’évolution du climat appelle une transformation de notre société »

Avec Hervé LE TREUT, physicien, climatologue, membre de l’Académie des Sciences, coordinateur du rapport Acclimaterra en Nouvelle Aquitaine.

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