Notes d'actu.

Notre récit d’un monde en mouvement.

« Au mur ! » disait Blanquer …

 

L’inquisiteur de l’Éducation nationale a lancé une nouvelle fatwa : après Sud Éducation, il veut maintenant dissoudre l’UNEF. Comme les vociférations contre Sud Éducation il y a quelques temps, celles contre l’UNEF n’ont aucun fondement juridique, en l’état actuel de la législation. Mais l’enjeu des réactionnaires est là : à travers l’hégémonie culturelle, imposer les débats sur « leurs » sujets, pour déboucher sur de nouvelles restrictions des libertés.

Car la première chose à dire et répéter, c’est que les organisations syndicales n’ont de compte à rendre qu’à leurs membres. Pas à des personnes extérieures, encore moins à celles qui les combattent. Ceci vaut pour tout groupement par lequel des femmes et/ou des hommes s’associent librement.

Les rappels à l’ordre républicain dont se gargarisent la réaction s’inscrivent dans une continuité historique : celle de la république bourgeoise qui a massacré la Commune il y a 150 ans, la république coloniale, patriarcale, inégalitaire…  Cette république se raidit car elle perd pied, au fur et à mesure que des pans entiers de son hypocrite et scandaleuse réalité s’effondrent.

Syndicats et associations sont sommés de ratifier des « contrats d’engagement républicain ». Nos engagements ont pour but la république démocratique, égalitaire et sociale. C’est incompatible avec leur république et ça s’appelle lutte des classes et combat contre toutes les oppressions. Ça concerne tout le monde et passe, parfois, par des réunions qu’on appelle non mixtes, réservées à certain.es, catégorielles, sectorielles, etc…

Et alors ?

Au mur ! Disait le capitaine… (Chanson de JB Clément sur la Commune)

Christian Mahieux

Partager sur :         
Retour en haut