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Tout le monde déteste la loi « sécurité globale »

Tout le monde déteste la loi « sécurité globale »

Sécurité globale ! Parbleu, il fallait donc faire passer ce texte à l’Assemblée dans les meilleurs délais. Ce pouvoir est brutal pressé dangereux. Quelle menace, quel enjeu dictent ces pratiques ?

La brutalité de ce pouvoir n’est-elle pas l’exact reflet de son incapacité grandissante à obtenir un consensus populaire quant à sa politique ? Non il n’y a pas consensus populaire quant à sa politique budgétaire, sa politique de santé, sa politique économique, sa politique scolaire ! La loi sécurité globale n’est-elle pas une tentative supplémentaire d’empêcher l’expression et la transformation en actes de la volonté populaire ?

Début de réponse avec l’ampleur de la mobilisation contre cette loi. Ce samedi 28 novembre dans plus de 70 villes des cortèges massifs se sont formés. Cette mobilisation s’inscrit parmi les plus importantes depuis l’alternance des confinements. Notons que les appels venus de toute la gauche politique, syndicale, associative, et milieux professionnels, dans leur extrême diversité ont été nombreux, les pétitions multipliées. Tout le monde déteste la loi « sécurité globale ».

Alors la menace ? La démocratie en actes comme arme populaire. Alors l’enjeu ? Le pouvoir !

Que fait-on en république d’un pouvoir qui multiplie les obstacles à l’expression populaire, qui se résume à un parlement croupion, un président et deux ministres tout-puissants ? Indignés, nuits debout, gilets jaunes, le peuple sait inventer les lieux, les formes de construction des politiques de transformation, autant que les formes démocratiques qui font de l’intelligence et de la particularité de chacun la force de tous.

Catherine Destom Bottin

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