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De l’hégémonie sociale à l’hégémonie politique

REPORTÉ À UNE DATE ULTÉRIEURE

INVITATION

Réunion – Débat
Se fédérer pour l’émancipation
Samedi 4 avril, de 9h30 à 17h
31 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris (Métro Fabien)
co-organisé par l’Association Autogestion (AA), l’Association des communistes unitaires (ACU),
les Amis de Tribune socialiste (ATS), Cerises, l’Observatoire des mouvements de la société
(OMOS), le Réseau pour l’autogestion, les alternatives, l’altermondialisme, l’écologie et le féminisme (AAAEF), le Temps des Lilas et l’Union syndicale Solidaires.
Pour le buffet, s’inscrire auprès de sylvie.larue@wanadoo.fr

Passer de la résistance à l’alternative ?


Le mouvement social a affirmé qu’il continuerait tant qu’il n’a pas obtenu satisfaction. Il déborde largement l’espace syndical ou l’espace des partis politiques. Les formes de lutte évoluent : mouvement contre la réforme des retraites qui se prolonge, importance et diversité des participante-s des «cortèges de tête», Gilets Jaunes sur les rond-points qui se maintiennent, collectifs interprofessionnels qui se forment. La confrontation dure et s’internationalise. Des espaces se créent pour alimenter l’action et le débat politique.
Quelles sont les forces et faiblesses du mouvement contre la réforme des retraites ou d’autres mouvements comme celui du secteur de la santé ? Si une de ses forces est le soutien majoritaire de la population, comment passer de cette hégémonie sociale à une hégémonie culturelle et politique?
Comment à partir des différentes formes d’engagement syndicale, politique, citoyenne élaborer ensemble les solutions et les actions nécessaires?
Comment construire un prolongement politique? Doit on s’inscrire dans le processus institutionnel et attendre les prochaines élections ou bousculer ce processus et comment? Ne Faut-il se limiter à la confrontation avec le gouvernement? Comment débattre ensemble de l’alternative? Comment mener ce débat au sein même du mouvement quand on n’est pas tous d’accord sur la construction de l’alternative? Comment participer aux processus électoraux sans que les mouvements sociaux leur soient subordonnés? Démarrer le processus ne déplace-t-il pas le centre de gravité du mouvement. Face au duo infernal libéralisme autoritaire – national-populisme, comment ne pas diviser tout en offrant une voie de rupture face aux institutions?

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