Horizons d'émancipations.

Une série de dossiers. pour mieux (se) comprendre.

Ordre et désordre des territoires

Réunion – Débat

co-organisée par

  • l’Association Autogestion (AA),
  • l’Association des communistes unitaires (ACU),
  • les Amis de Tribune socialiste (ATS),
  • Cerises, la coopérative,
  • l’Observatoire des mouvements de la société (OMOS),
  • le Réseau pour l’autogestion, les alternatives, l’altermondialisme, l’écologie et le féminisme (AAAEF),
  • le Temps des lilas,
  • l’Union syndicale Solidaires

Samedi 18 janvier 2020
De 10h à 17h

Au Maltais Rouge
40, rue de Malte 75011 PARIS
(M° Oberkampf et République)
Buffet prévu (s’inscrire auprès de
sylvie.larue@wanadoo.fr)

Problématique
L’organisation de nos territoires crée des inégalités et des ségrégations sociales (logement, emploi, niveau de vie, transports, services publics…), détruit la nature, les espaces naturels et agricoles (routes, urbanisation en tache d’huile, circulation…) et pourrit notre cadre de vie. Elle rend la démocratie impossible (conception monarchique, élections indirectes, complexité des organisations et manque de transparence).
Des réflexions, des mobilisations contre ce désordre ont lieu : luttes contre des projets écologiquement et socialement désastreux (des sans-terre brésiliens aux ZAD…), expériences locales (villes en transition, communes en autogestion).
En nous référant à ces mouvements, nous nous interrogerons :

  • Comment «refaire» territoire?
  • Quelles coopérations égalitaires et solidaires dans les territoires?
  • Comment préserver le vivant, protéger et réenchanter notre environnement ?
  • Comment réinventer la démocratie à toutes les échelles?
    L’organisation territoriale est le produit d’un ordre social et politique à l’échelle de la planète.
    Face à une conception néolibérale organisée autour d’une hiérarchie de métropoles, où le Sud est laissé à son sort (paupérisation des campagnes, entassement urbain prélude à migration vers le nord…), nous nous interrogerons à partir des luttes, des mobilisations et des réflexions qu’elles suscitent sur :
    • une nouvelle articulation entre le local et les coopérations nécessaires aux échelles supérieures permettant l’autonomie et la solidarité des territoires, garantissant une démocratie active, préservant le rural, la nature et notre environnement
    • les spécificités et similitudes des villes du Nord et du Sud, les solidarités à mettre en œuvre.
    Nous nous appuierons entre autres sur les débats régionaux où des habitant.es auront échangé cet automne sur ce qu’ils/elles vivent, les expériences et luttes qu’ils/elles mènent, et les alternatives envisagées, ainsi que sur les dossiers des revues «Cerises, la coopérative» et «Contretemps».
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